Je ne peux pas passer outre ce qui se passe à Ottawa. Vous pouvez lire un inhabituel commentaire éditorial sous la vignette, si ça vous chante.
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Commentaire éditorial
Je suis outré par la décision de la gouverneure générale, Michaëlle Jean. En acceptant la demande de prorogation de Stephen Harper, elle empêche la démocratie de suivre son cours en permettant à la Chambre des communes de tenir un vote de confiance à l’égard du gouvernement. En n’imposant pas à Stephen Harper la tenue d’un tel vote, elle agit comme les arbitres au hockey qui s’abstiennent de décerner des pénalités dans les cinq dernières minutes d’un match. Ils s’abstiennent pour ne pas influencer le cours de la partie, disent-ils. Mais en s’abstenant de punir le défenseur qui cause de l’obstruction envers l’attaquant adverse, ils influencent d’autant plus l’issue de la rencontre. Michaëlle Jean agit ainsi, laissant Stephen Harper faire de l’accrochage et de l’obstruction dans sa zone défensive, alors que l’opposition cogne à la porte des buts.
Martin PM