La banalité agricole

Un dessin (croquis?!) banal pour me remettre dans le bain. Croqué au vif pendant mes observations de goélands dans les terres agricoles de la rive nord de Montréal, une journée où les goélands se cachaient (pour mourir? j’en doute…).

La campagne québécoise peut être belle ou laide, dépendant de ce qu’on y voit. D’un oeil candide, ces champs immenses de maïs et de soya ont un certain charme lorsqu’illuminés par le soleil. Mais quand on observe l’étalement urbain et l’écrasante omniprésence des grandes monocultures, on suffoque!

P.S. J’espère être de retour pour des contributions plus régulières, pour mes 1,7 lecteurs et lectrices fidèles.

Englué dans le guano

GOBC1

Je suis englué dans le guano de goélands ces temps-ci. Je suis plutôt bien occupé avec les oiseaux, mes crayons me servent plutôt à écrire des chiffres qu’à dessiner… mais ça reviendra.

Souvenirs de Bylot – 5f)

(Cliquer sur l’image pour agrandir.)

P. S. : À 35 ans et avec dix ans de métier derrière moi, je me considère enfin capable de faire du crayonné/encré d’une manière à peu près satisfaisante. Il faut éviter que cette technique de pissou ne devienne une béquille, car la meilleure manière de faire un bon dessin vibrant reste de le faire une seule fois, avec un seul trait franc par trait. Tout cet échaffaudage/écrémage est le meilleur moyen de faire de la marde morte. Si on ne maîtrise pas cette technique, on est aussi ben d’y aller direct (à l’encre ou au plomb), quitte à ce que ça soit tout croche. Mais en bande dessinée, c’est un système utile lorsqu’il s’agit de se dépasser et faire des choses plus complexes.

Jimmy Beaulieu

Ça me rassure ou ça me conforte!

Ralentissement hivernal

Les mises à jour ne seront pas beaucoup plus nombreuses dans les deux prochaines semaines. J’ai beaucoup de pain sur la planche. Je vais tout de même essayer de prendre un peu de temps pour dessiner.