J’ai eu le plaisir d’illustrer cette carte de souhaits de fin d’année pour un des vice-rectorats de l’Université de Montréal. J’ai décidé de me lancer dans une sorte de cherche-et-trouve ludique. En vous souhaitant, à vous aussi, une bonne année 2024!
Dessin
La Barge hudsonienne
Kilométrage annuel? 20 000 à 30 000 km de vol, carboneutre! Voilà la distance parcourue par la Barge hudsonienne lors de sa migration annuelle, aller-retour, entre l’Arctique et la pointe sud des Amériques.
Après avoir réalisée avec une bande dessinée sur le Bécasseau maubèche, voici une nouvelle BD que j’ai réalisée en 2021-2022 avec Nature Canada sur les péripéties migratoires de la barge. On y découvre ses lieux de nidification, son alimentation, les menaces rencontrées sur son parcours migratoire et aussi les initiatives visant sa conservation.
Bonne lecture!
L’écho du labo
J’ai le plaisir d’illustrer cette nouvelle rubrique dans le magazine Québec science. Elle donne la parole aux scientifiques qui veulent partager leurs réflexions, leurs coups de gueule et participer au dialogue avec le public. Bonne lecture!
30 ans de vulgarisation scientifique
J’ai eu le plaisir d’illustrer le recueil de «Racontez-moi… 30 ans de vulgarisation scientifique» célébrant les 30 ans du concours de vulgarisation de l’ACFAS. Je n’y ai jamais participé moi-même, mais j’agis comme formateur et accompagnateur depuis 2015 pour le format bande dessinée.
Je donnerai d’ailleurs une formation vendredi le 20 octobre. Et je serai accompagnateur au Vulgarisathon.
Le recueil comprend d’ailleurs deux BD lauréates des dernières années. Je vous invite à le parcourir, la version numérique est disponible gratuitement. Bonne lecture!
Ton ancêtre est un poisson
Je suis heureux de vous présenter le plus récent fruit de ma collaboration avec Patrick Couture et les éditions Fides: Ton ancêtre est un poisson! Il s’agit d’un documentaire jeunesse relatant une partie de l’évolution humaine, s’inscrivant dans la même lignée que notre série La préhistoire du Québec. À paraître le 5 avril 2023.
Bonne lecture!
Dessiner l’enquête
Après 2 ans de recherche, d’entrevues, de visites terrain et de demandes d’accès à l’information, j’ai commencé cet hiver la phase intensive de dessin de mon bédéreportage à paraître chez Journalisme9.
De quoi il s’agit? C’est une enquête journalistique sur les ratées de la protection de la biodiversité au Québec. Je vous propose de suivre des citoyen·ne·s dans les dédales administratifs des autorisations environnementales et de l’interprétation de nos lois. Le tout sera publié sous forme de livre dans les prochains mois dans la collection Journalisme9 (Éditions de La Pastèque et Atelier 10).
C’est un véritable marathon de dessin. Au final, il devrait y avoir entre 140 et 150 planches de BD, sans compter les annexes et autres pages. Alors, voici quelques extraits de mon crayonné et de mon encrage de ce bédéreportage (j’ai presque complété 50% du crayonné et 25% de l’encrage).
Je donnerai davantage de nouvelles et montrerai plusieurs extraits sur mon compte Instagram. Vous pouvez aussi suivre ma page Facebook, bien que j’aie tendance à la délaisser de plus en plus pour Instagram.
Les promesses de changements
Le nouveau cadre mondial sur la biodiversité de Kunming-Montréal a été adopté dans la nuit du 19 décembre 2022 à Montréal. Les délégués de 196 pays ont adopté de grands objectifs, dont l’arrêt du déclin de la biodiversité et le renversement de la tendance dès 2030, et plusieurs cibles pour atteindre ces objectifs.
Notamment, d’ici 2030, 30% d’aires protégées, la restauration de 30% des écosystèmes dégradés et des investissements annuels de 30 milliards $ des pays développés vers les pays en développement. Par contre, beaucoup de cibles restent floues, non chiffrées et peu mesurables. C’était déjà le principal problème des précédentes cibles d’Aïchi pour 2020, en plus du manque de financement.
Voici ma 4e et dernière capsule sur la biodiversité et la COP15 (les quatre capsules se retrouve ici). Je n’y fais pas une analyse du cadre mondial. Je poursuis la réflexion des capsules précédentes sur les fausses pistes de solution. Pour la suite, on se retrouvera au moment de la publication de mon bédéreportage chez Journalisme9. Vous pouvez suivre l’évolution du projet en me suivant sur Instagram.
Compléments
Voici quelques éléments clés du cadre mondial adopté, en lien avec la capsule:
- Le terme «nature positive» n’a finalement pas été retenu dans le texte du cadre mondial, malgré son omniprésence à des kiosques, dans les discussions et lors des conférences de presse à la COP15 au Palais des congrès de Montréal. Son essence est toutefois présente dans plusieurs sections du texte du cadre mondial.
- Il y a bel et bien une cible chiffrée pour la restauration de 30 % d’écosystèmes d’ici 2030.
- L’objectif pour stopper et renverser le déclin de la biodiversité et la destruction des écosystèmes est toutefois moins clair et non chiffré. Il est même moins précis que la cible d’Aïchi pour 2020:
- Aïchi, cible 5: «D’ici à 2020, le rythme d’appauvrissement de tous les habitats naturels, y compris les forêts, est réduit de moitié au moins et si possible ramené à près de zéro, et la dégradation et la fragmentation des habitats sont sensiblement réduites.»
- Nouveau cadre mondial, section F, mission 2030: «To take urgent action to halt and reverse biodiversity loss to put nature on a path to recovery […]» On comprend que l’objectif est de le ramener à zéro, mais il n’y a aucune cibles mesurables incluses dans l’objectif.
Il y a quelques autres cibles chiffrées, mais une majorité de cibles floues dont celles visant des usages «durables» des ressources et du territoires. Même les 30 % d’aires protégées peuvent faire l’objet d’un usage «durable» en respect avec la mission de conservation de ces aires. Qui déterminera et fera le suivi de ce qui est réellement «durable»? Nous avons par exemple au Québec une Loi sur l’aménagement durable du territoire forestier, mais nous sommes loin de la coupe aux lèvres en terme de durabilité de la foresterie québécoise. La situation du Caribou forestier en est un malheureux exemple.
Finalement, le cadre mondial n’a pas retenu de cible claire et chiffrée pour s’attaquer aux causes sous-jacentes du déclin de la biodiversité, en transformant notre économie pour réduire la production et la consommation. La COP15 a été l’occasion de réfléchir à ces causes sous-jacentes, notamment en marge de L‘Engagement de Montréal, mais ces réflexions ne se retrouvent pas dans le cadre mondial.
J’ai aussi participé à une discussion en direct de la dernière journée de la COP15 sur Instagram avec Les Lucioles, le balado de deux biologistes-chercheures de l’Université de Montréal. C’est possible d’aller l’écouter en rediffusion.
Références
- Cadre mondial sur la biodiversité Kunming-Montréal;
- Site web du mouvement Nature Positive: A Global Goal for nature: Nature Positive by 2030;
- Mariën, N. 2022. À quel point le « Nature Positive » sera-t-il vraiment positif? Les Amis de la Terre international;
- Monteiro Silva, M. 2022. Le problème du concept de « Nature Positive », Greenpeace Luxembourg;
- Milner-Gulland, E.J. 2022. Don’t dilute the term Nature Positive, Nature Ecology & Evolution vol. 6, pages 1243–1244;
- Maron et al. 2021. Setting robust biodiversity goals. Conservation Letters;
- Maron et al. 2016. Taming a Wicked Problem: Resolving Controversies in Biodiversity Offsetting, BioScience;
- Dickie, G. 2022. Explainer: Why did past targets to protect nature fail over the last decade? , Reuters;
- Nature. 2020. The United Nations must get its new biodiversity targets right.
Je lis la science… des goélands!
Ce 22 septembre 2021 est la journée nationale Je lis la science au Canada. Pour l’occasion, je vous offre cette courte bande dessinée que j’ai exposé l’été dernier dans des parcs de Merci, dans l’arrondissement Mercier-Hochelaga-Maisonneuve à Montréal. Cette BD est inspirée des travaux de recherche menés à l’UQAM, où j’ai complété il y a 10 ans une maîtrise en biologie. J’y explique la présence des goélands à bec cerclé à Montréal, leur nidification, leur migration, le baguage des oiseaux, etc.
Lorsqu’on m’a approché, on m’avait demandé si c’était possible d’avoir une BD en 3 parties, à exposer dans trois parcs différents, qui pourraient se lire en débutant par l’une ou l’autre. C’est pourquoi j’ai essayé de créer une BD «cyclique», en trois parties de trois planches, sur les différentes saisons dans la vie et la migration d’un goéland.
Merci à la Maison de la Culture Maisonneuve et à Science pour tous pour cette collaboration!
La préhistoire du Québec… illustrée
Voici un projet que j’ai eu beaucoup de plaisir à illustrer: les trois tomes de la série documentaire jeunesse sur la préhistoire du Québec écrite par Patrick Couture et éditée par Fides. Les trois livres seront lancés ce 7 avril 2021. Ils sont déjà disponibles en précommande sur le site des librairies indépendantes du Québec: tome 1, tome 2 & tome 3. Public cible: 2e cycle du primaire.
Bonne lecture!
Une jambe ou un bras à la carte: l’impression 3D
Cette bande dessinée a été réalisée dans le cadre de ma résidence artistique au sein du Réseau de recherche en santé buccodentaire et osseuse (RSBO). Vous pouvez consultez l’ensemble des BD ici.