Pas toujours drôle, la vie de phoque!

J’ai eu le plaisir de travailler sur un très beau projet avec une biologiste de la faune d’Environnement Canada, plus tôt cette année. Elle travaille sur la présence des contaminants en arctique canadien, transportés de nos régions du Sud par les courants et vents dominants. Elle étudie ces contaminants entre autres chez les phoques annulés

Nous avons donc élaboré un livret pédagogique et en BD destiné principalement aux écoles inuites de différentes régions. En attendant de pouvoir partager l’intégral, voici une page:

Liste des phoques présent au Nuvanut et en arctique canadien - All the seal species possibly present in Canadian Arctic and Nuvanut

Kingnait

De retour de la communauté inuit de Kingnait au Nunavut, de multiples plaisirs sur la banquise, d’une discussion avec un ours polaire, de chatouillage d’ombles arctiques, de cris de goélands et de plongeon de faucon gerfaut, je me remets à la (re)confection de ma BD russophile. À suivre.

Souvenirs de Bylot – 5f)

(Cliquer sur l’image pour agrandir.)

P. S. : À 35 ans et avec dix ans de métier derrière moi, je me considère enfin capable de faire du crayonné/encré d’une manière à peu près satisfaisante. Il faut éviter que cette technique de pissou ne devienne une béquille, car la meilleure manière de faire un bon dessin vibrant reste de le faire une seule fois, avec un seul trait franc par trait. Tout cet échaffaudage/écrémage est le meilleur moyen de faire de la marde morte. Si on ne maîtrise pas cette technique, on est aussi ben d’y aller direct (à l’encre ou au plomb), quitte à ce que ça soit tout croche. Mais en bande dessinée, c’est un système utile lorsqu’il s’agit de se dépasser et faire des choses plus complexes.

Jimmy Beaulieu

Ça me rassure ou ça me conforte!